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Images diaphanes – translucides Images monochromes Tondos Triptyques Sculptures métalliques
Images diaphanes – images translucides
Les images que j’ai réalisées sont constituées pour beaucoup d’entre elles et avec l’échelle que j’emploie, par des formes pleines. A l’œil nu on ne peut distinguer la structure interne des images. Pour les images multicolores la superposition des différentes courbes apporte cependant une espèce de profondeur.
Mais j’ai voulu aller plus loin pour dévoiler la “structure interne” des images. Cette structure est directement liée à la complexité des équations et transformations que j’ai imaginées. Après bien des essais, j’en suis arrivé à modifier la manière de construire les images: j’ai réduit la taille des points et j’ai remplacé les traits reliant deux points successifs par une suite de points les plus petits possible.
On peut ainsi voir la structure plus précise d’une courbe particulière et, pour une image monochrome, on voit également les ” allées et venues des traits ” ce qui donne l’effet de profondeur que je recherchais.
L’effet de profondeur est accentué dans le cas des images multicolores car on peut voir plusieurs images superposées les ” unes sur les autres ” ; chaque image laissant en effet entre-apercevoir la ou les images auxquelles elle se superpose. Une conséquence est l’apparition de nouvelles couleurs.
Tout ceci revient donc à manipuler et visualiser différemment les mêmes points calculés et contenus dans les deux images, mais la perception de ces deux images est très différente: là où on voit une surface pleine on voit désormais des éléments ” diaphanes ” pouvant évoquer des volutes, des rubans, des voilages, des dentelles, des filets de pécheur, des formes ” chaotiques “, etc.
On peut aussi dire que cette façon de faire revient à pratiquer une espèce de radiographie aux images aux ” éléments pleins ” puisqu’elle révèle les parties ” cachées “.
Arbuste à contre jour – Détail- FLK – 2017
Image diaphane de l’arbuste à contre jour- FLK – 2017
Rosier grimpant à contre jour – Détail – FLK – 2017
Image diaphane du rosier à contre jour – FLK – 2017
Les points des images précédentes sont noirs mais du fait de leur finesse des nuances de gris apparaissent : les zones les plus foncées sont celles où il y a beaucoup de points proches et la couleur varie en fonction de la densité des points dans telle ou telle zone de l’image. Et c’est ce phénomène qui donne une ” profondeur ” à l’image.
Filets de pêche séchant au vent – FLK – 2017
Images diaphanes colorées
Une autre façon de faire pour « dévoiler » la structure des images est de « jouer » sur les traits eux-mêmes. On ne remplace donc plus ici les traits par des pointillés plus ou moins fins mais on en change la nature. La manière de procéder est un peu complexe aussi je ne vais pas rentrer dans les détails.
En procédant ainsi, les traits deviennent un peu flous tout en laissant entrevoir les « couches » plus profondes de l’image.
Variations bleues. Le réglage de l’image translucide est différent de l’image translucide présentée plus haut. Cette image bleue peut faire penser au pointillisme.
FLK
Les ascenseurs translucides – FLK – 2017
FLK
Ci-dessous, une image diaphane colorée au titre volontairement abscons.
Blocage de phase diaphane – FLK – 2017
Le terme “blocage de phase ” apparait en mathématique lorsque l’on se pose des questions – difficiles – sur le chaos et les conditions de son apparition dans les systèmes dynamiques. Sans rien savoir sur l’origine de ce terme son nom m’apparait comme étant poético-absurde et l’on continue à suivre la même voie en ajoutant l’adjectif ” diaphane ” d’où mon choix pour le titre de cette image. Il est vrai cependant que j’ai utilisé un peu des équations liées au ” blocage de phase ” donc il y a un peu de ” vrai ” dans le titre…